SOLidarity International French Emergency est une association qui apporte secours aux populations touchées par des évènements catastrophe.
Solife, ce sont aussi des formations de secourismes, et une présence lors d'évènements, comme il a été le cas à Archigny. Mais SOLidarity International French Emergency, ce sont aussi des bénévoles qui doivent savoir agir ensemble
Afin de renforcer la cohésion entre les membres, il fallait trouver une activité commune, permettant par la même occasion de tester nos capacités. Et quoi de mieux pour stimuler l'esprit d'équipe, qu'une randonnée de trois jours dans les Pyrénées le 22 septembre 2023.
Une préparation à toutes épreuves.
Avant de partir pour trois jours de marche, il faut avant tout préparer le terrain. Savoir où nous nous rendons, le chemin que nous allons prendre, et découper le tout par étapes.
Mais c'est aussi s'assurer que chacun a le bon matériel (ou le matériel tout court). Heureusement, notre équipe a bien communiqué sur tout cela, permettant le prêt de bâtons de randonnée, ou de poche d'eau par exemple.
Nous ne le répéterons jamais assez, mais une randonnée, c'est une bonne préparation en amont. Il faut savoir faire face à toutes les éventualités.
Jour 1 : Spoiler : il neige en montagne.
Nous donnons le départ le vendredi 22 septembre, à 6h du matin, rendez-vous fixé à la caserne des pompiers de Châtellerault. Nous remercions d'ailleurs, notre partenaire L'amicale des pompiers de Châtellerault, pour la mise à disposition du minibus.
Nous nous rendons à Cauterets, dans les Pyrénées, plus précisément au pont d'Espagne. Le parking du Puntas voit débarquer notre joyeuse équipe aux alentours de 12h30. Après avoir englouti notre pique nique, c'est le ventre plein que nous entamons une marche digestive de 7km.
Le paysage montagneux offre une multitude de lacs. Nous nous offrons une petite pause au lac de Gaube qui se trouve à 1725m d'altitude.
Nous pouvons même apercevoir le Vignemale (3298m d'altitude). Mais nous ne pouvons pas traîner, notre destination finale est le lac Chabarrou. C'est auprès de ce lac, que nous avions décidé de camper pour notre première nuit Mais dès le départ lancé au lac de Gaube, la pluie vient nous accompagner.
Nous continuons tout de même notre ascension, mais la pluie se transforme petit à petit en neige très fine. Comprenant que la neige risque de nous accompagner dans la nuit, on fait un tour d'équipe pour savoir comment chacun se sent.
En effet, après avoir marché 7km, avec comme objectif de pouvoir se poser, nous réalisons qu'il va falloir redescendre pour une marche de 1h jusqu'au refuge des Oulettes, se trouvant à 2150m d'altitude.
Heureusement, ils avaient de la place pour nous accueillir. Et c'est comme ça que se termine notre première journée.
Jour 2 : Le soleil s'est invité.
Le deuxième jour est celui où le plus grand nombre de kilomètres est prévu. Nous apprécions d'être au refuge pour prendre notre petit déjeuner. Il faut des forces pour entamer la première partie de notre périple.
Nous entamons la montée du col des Mulets, qui se situe à 2650m d'altitude.
Nous longeons le col jusqu'au col d'Arratille qui se situe à 2528m d'altitude. Il se situe au niveau de la frontière Espagne/France. Nous passons d'ailleurs un petit temps du côté espagnol. Nous arrivons au lac du col d'Arratille (2500m), qui n'est pas à confondre avec le lac d'Arratille qui se situe un peu plus loin, à 2300m d'altitude. C'est d'ailleurs auprès de ce lac que nous décidons de faire notre pause repas.
Pour ce repas, l'entraide était de mise. Deux personnes avaient amené un réchaud, pour éviter que chaque personne s'encombre de cet outil indispensable lors d'un camping (si l'on tient à manger chaud).
Pour l'accès à l'eau potable, on pourrait penser qu'on aurait utilisé notre station de potabilisation de l'eau par ultrafiltration. Mais en randonnée, il est important de ne pas encombrer nos sacs et de rester le plus léger possible (cette station pèse 20kg), en amenant seulement le nécessaire.
Et il n'était pas utile d'avoir une station de potabilisation quand les lacs nous fournissent une eau naturelle et buvable.
Nous continuons notre descente, jusqu'à la vallée au gave du Marcadau à 1850m d'altitude. (Le gave est utilisé pour désigner les cours d'eau pyrénéens). Nous nous trouvons près du refuge Marcadau wallon, mais hors de question de s'y rendre, car on est venu pour camper. Hors de question qu'un autre imprévu nous empêche d'utiliser nos tentes.
Nous attaquons donc une deuxième ascension jusqu'au lac du Nère à 2350m d'altitude. Nous décidons de continuer jusqu'au lac Pourtet, qui se trouve un peu plus haut (2450m d'altitude). C'est dans ce magnifique paysage que nous décidons d'installer notre bivouac pour la nuit.
Jour 3 : Une dernière marche avant de partir ?
Le dimanche 24 septembre 2023 annonce la dernière ligne droite pour boucler la boucle commencée deux jours plus tôt. Nous avons huit kilomètres à faire pour cela.
Le paysage nous offre encore multitude de lacs. Nous passons ici par le lac supérieur de l'Embarrat et le lac inférieur de l'Embarrat. Cela nous permet de redescendre vers le pont d'Espagne, et de profiter ainsi de la vue sur les cascades.
Grâce à ces trois jours en montagne, nous avons pu profiter de beaux paysages, mettre à l'épreuve notre capacité à marcher. Nous avons eu un rythme plutôt tranquille, afin de profiter au maximum de la vue. Pendant ce week-end, chaque membre de l'équipe a pu échanger avec l'autre, dans un cadre vraiment magnifique.